01 Nov LE POLAR EN RÉSIDENCE
Du 4 au 8 novembre, Sam, Heol, Grégory et François (l’équipe de Naïkö) seront en résidence à la MJC de Pacé pour travailler sur leur prochain spectacle de polar graphique. Une nouvelle création à destination des collégiens qui plonge au cœur du Paris de la Belle époque, âge d’or du roman policier.
RENCONTRE AVEC LES MEMBRES DE L’ÉQUIPE !
De quoi parle l’histoire ?
“Le personnage principal , Blaise, vient de vivre un drame déchirant avec le suicide de son épouse tant aimée. Anéanti et sans réponse face à ce geste désespéré, il va se lancer dans une enquête effrénée pour comprendre. Il va découvrir un pan de la vie de sa chère et tendre qu’il ne soupçonnait pas, mettant en scène des personnages hauts en couleur et mal famés, dans ce Paris à l’atmosphère si particulière.” nous raconte Greg.
Pourquoi avoir choisi cette période historique ? Et le polar ?
“Mettre l’intrigue dans ce contexte nous permet d’évoquer en toile de fond différentes thématiques présentes à cette période et qui résonnent toujours aujourd’hui: les droits sociaux (les premiers syndicats) les droits des femmes (les suffragettes), les avancées technologiques (voitures, les productions en série), l’écart qui se creusent entre les riches et les pauvres, les gangs de rue (les apaches etc)…” explique François. “Aborder l’histoire par le polar nous permet de rendre le spectateur complice, l’embarquer dans une tension dramatique qui le tient en haleine. Au cœur même des dessins et des cases représentées, des indices seront parsemés alors que l’histoire se déroule.“
On retrouve la patte de Naïkö dans cette création, tant sur la forme que sur le fond. C’était voulu ?
“Oui. Grâce à l’expérience du spectacle cinématographique “Naïkö”, nous voulions explorer de nouvelles formes d’expression, cette fois autour du 9ème art, la bande dessinée. Contrairement à un bd-concert ou un ciné-concert, l’objectif est de proposer aux spectateurs de vivre la création des images au plateau, projetées sur des supports multiples.” commence Heol.
“Le travail de construction des images est donné à voir à travers différentes techniques plastiques (manipulation d’objets, peinture et dessins, jeu d’ombre et de lumière, papier découpé, pop-up, etc…) et de figuration au plateau.” poursuit Sam. “La bande originale est interprétée en direct en interaction avec chaque scène de l’histoire. Les images et la musique sont également enrichies par différentes techniques numériques. Notre quête se situe aussi dans ces nouvelles formes de narration à la croisée du sensible et d’un numérique vivant.”
Les quatre artistes présenteront leur projet lors des rencontres “A+ dans le bus“, fin janvier 2025, organisées par la fédération Bretagne en scène[s].